Fouzillac

La Bastide Puylaurent

Départ de Fouzillac

Le Serre des Fourches

Chapelle au Cheylard l'Evêque

Le Cheylard l'Evêque

Une belle demeure

Départ dans un matin froid et nuageux, après un petit déjeuner copieux. Très vite nous rentrons dans le Serre des Fourches, bois charmant et très aéré que nous quittons peu avant le Cheylard l’Evêque, village pittoresque traversé par le ruisseau du Cheylard. Il commence à faire un temps magnifique et nous grimpons dans un long talweg. Nous voici parvenus sur les hauteurs, la lisière d’un bois permet à Marie de découvrir un superbe cèpe Tête de Nègre.  Nous cheminons à travers bois, franchissons à nouveau le Langouyrou, pour remonter vers le hameau des Pradels, que nous évitons.
Une large piste s’offre à nous pour traverser la forêt domaniale de la Gardille ; petite halte près d’un plan d’eau naturel, puis reprise à travers bois vers Le Luc. En chemin, beaucoup de plans de myrtilles et de framboises, mais sans fruit. Les insectes sortent enfin : abeilles, bourdons, fourmis et coléoptères s’en donnent à cœur-joie.

La pieuse Marie Chantal

La rivière au Cheylard

Forêt domaniale de la Gardille - L'étang

Un ponton

Arthur songeur

La descente sur Le Luc est particulièrement éprouvante ; nous déjeunons à l’ombre des murs du vieux château en ruines, surmonté de sa Madone.
Maintenant il fait très chaud et soif, pour la première fois depuis le début de cette randonnée, nous marchons en tee-shirt. Nous sommes dans la vallée de l’Allier que nous traversons à Laveyrune, village-rue se prolongeant par d’anciens bâtiments abandonnés de colonie de vacances.

Terrasse du Château du Luc

Château du Luc

Ouverture dans un vieux mur

Sur le pont suspendu

l'Hôtel des Genêts à La Bastide Puylaurent

Nous quittons la D154 et, à Rogleton, nous n’empruntons pas le sentier qui mène à Notre Dame des Neiges et poursuivons, après avoir traversé à nouveau l’Allier sur une passerelle, vers La Bastide Puylaurent, le long de la voie ferrée, près d’une gare très « Wild West ». Un demi bien frais est absorbé promptement avant l’ouverture de l’hôtel des Genêts, qui a dû connaître une époque plus glorieuse, et qui, malheureusement, est resté figé 40 ans en arrière. Pas de télé, il faudra être éclairé par la buraliste pour trouver un lieu en perdition, face à la gare, et assister, impuissants, à la dernière déculottée de l’équipe de France de football face à l’Afrique du Sud.
Dîner correct à l’hôtel des Genêts, toutes les tables sont là, mais il y a peu d’élus. Arthur a la bonne idée de prendre sa douche le premier, ce qui a pour conséquence de réchauffer une atmosphère humide et glaciale, même la tapisserie, décollée par le temps, a pu en profiter.
Les efforts physiques de la journée, et les désillusions de toutes sortes, nous font sombrer dans un sommeil profond.