Le pont de Barre

Le château de Montvaillant

Saint-Julien-d'Arpaon

Mont au dessus du Bouges

Après Saint-Julien-d'Arpaon

Equipés de pied en cape, nous nous mettons en route à 7H30, après une nuit paisible, hormis le bruit du cumulus qui a quelque peu perturbé Arthur. Traversée du Tarnon par le Pont de Barre, puis une longue montée au milieu de résidences, et route goudronnée avant de prendre un chemin sous-bois, sur les hauteurs, au-dessus de la vallée de la Mimente. Ce passage boisé, très agréable nous amène à St Julien d’Arpaon, où nous arrêtons pour un fructulum réparateur à l’ancienne gare.

Sur l'ancienne voie du train

A l'entrée d'un tunnel

La halte de Maillautier

Sous les ruines d’un vieux château, nous cheminons alors sur l’ancienne plate-forme de la voie ferrée, aujourd’hui disparue, de Florac à Ste Cécile d’Andorge. Elle domine le cours de la Mimente, superbe rivière, recevant les eaux d’une multitude de petits ruisseaux. Nous franchissons trois tunnels, qui nous rappellent une balade dans notre Bugey: « la balade du train fantôme », entre Tenay et Hauteville.
Impossible de quitter cette belle rivière sans y tremper les pieds: pause de midi au bord de l’eau très froide, où l’on découvre de minuscules vairons.
Le bain de pieds remet à neuf nos extrémités fatiguées. Il faut traverser à nouveau la rivière, près de la gare de Cassagnas, pour rester sur le GR70, et gagner par une longue piste en sous-bois sur la bordure ouest la forêt domaniale de Fontmort et la borne qui porte son nom. Rencontre avec un couple de cyclotouristes, fort sympas au demeurant.
Virage à angle droit, après 1km ; nous quittons le GR70 par un sentier qui emmène au hameau de Cauvel.

Les pieds dans l'eau

Le gite de la gare

Vue du château de Cauvel

Un gite merveilleux

Le Manoir du Cauvel est une demeure historique, d’un calme olympien, havre de paix, de verdure et de fleurs. Nous apercevons deux vaches des Highlands, appartenant aux propriétaires des lieux. Scrabble sous une tonnelle où court une vigne vierge magnifique. Arthur joue « le Blues de Stevenson » sur un piano ancien dans une salle commune aux murs couverts de livres, car c’est là aussi une particularité de cet endroit. Notre chambre ouvre sur un paysage calme, elle est meublée avec goût, c’est une véritable bibliothèque où nous serions bien restés un peu plus longtemps. Vue magnifique sur le Mont Aigoual, et un vieux château en ruines. Dodo de bonne heure, dans cet endroit idyllique où nous nous promettons de revenir.