La Bastide-Puylaurent

Les Alpiers

A Chabalier

Franchissement de l'Allier avant Chasseradès

Jeannette vient de traverser l'Allier

 

 

Chasseradès

Petit déjeuner à l’image de l’hôtel, sous le regard désabusé de la propriétaire. Départ 8H40. « Telle Victoire, garde-barrière joyeuse », nous l’ouvrons, près de la gare et reprenons notre ascension sur une large piste longue et régulière, qui nous permet de découvrir un magnifique aspect des Cévennes. 1297m, et ce n’est pas le point le plus haut ; nous le trouverons au Champbounet, à 1310m. C’est une traversée de plateaux par une piste caillouteuse avant la descente sur Chabalier.
D’autres golmotes, viennent compléter notre cueillette de la veille, et sont rangées, avec grande précaution sur le dessus du sac à dos.
Et tout à coup, survient l’inconcevable: Arthur découvre avec stupeur et désolation que l’appareil photo ne fonctionne plus! Heureusement, les portables sont là pour remédier à cette tuile : puisqu’il en est ainsi, haut les cœurs, et continuons. Nous franchissons l’Allier, minuscule ruisseau, très près de sa source. Voici Chasseradès, et le célèbre viaduc de Mirandol, dont la ligne de chemin de fer est en réfection. Il faut descendre et passer sous le viaduc pour remonter de l’autre côté. Il est grand temps de casser la croûte à l’ombre d’un arbuste.

Dans Mirandol

Les ruines de Serremejan

Serremejan abandonné

Sources du Lot

Pause aux sources du Lot

Arrivés à l’Estampe, nous passons à côté du gouffre, sans le voir (que ceux qui l’ont déjà vu, nous écrivent !). Nous quittons la route goudronnée pour nous engager sur une sente en sous-bois, particulièrement pénible en ce début d’après-midi très chaud. Puis goudron de la D120, jusqu’au point 1413m ; là nous reprenons une piste qui va descendant, vers le village abandonné et en ruines de Serreméjan. Une étrange promeneuse de chat en laisse croise notre chemin….
Petit détour par la source du Lot, qui étanche notre soif ; elle court dans une tourbière bien protégée.

 

Le gite des Alpiers

 

Après une rude journée...l'indispensable demi !

 

Nous descendons par une vallée charmante sous la Crouzette, vision éphémère d’une biche, et atteignons le gîte au-dessus des Alpiers. Tiny Aubenque, dame hollandaise, nous y accueille, sa maison face à la chaîne du Mont Lozère est superbe, le repas entièrement confectionné « maison » est succulent : très efficace et discrète, notre hôtesse !
Au dîner, nous retrouvons nos amis anglais, Jean et Jeannette, forts sympathiques, de Rodez, un couple dont le monsieur de 81 printemps, fait preuve d’une énergie peu courante, et six pédants franciliens, totalement insupportables.